Kinésiologie
Le métier de kinésiologue
Définition de la profession de kinésiologue
Le kinésiologue est un professionnel qui accompagne sa clientèle dans l’harmonisation des déséquilibres énergétiques, physiques, psychiques et émotionnels. Sa première mission est d’identifier les stress qui en sont les causes, même très anciennes. Il oriente ensuite son intervention vers leur effacement en utilisant des techniques réflexes que le client peut éventuellement pratiquer ensuite sur lui-même.
Ces techniques sont nombreuses et des protocoles très simples confirment souvent avant leur mise en œuvre que leur choix répond au besoin de la personne pour résoudre la problématique abordée. Parmi leurs origines, on trouve l’énergétique chinoise, les réflexes archaïques, la synchronisation des mouvements des membres inférieurs et supérieurs, la stimulation douce des zones réflexes de la peau sur la tête ou sur le corps faits sur la peau ou à travers les vêtements, des manœuvres sur les Champs d’Energie Humaine (Couches auriques), des mouvements des yeux issus d’une méthode connue en France sous le nom d’«EMDR», etc.
L’objectif en kinésiologie n’est pas seulement de rétablir l’équilibre de manière ponctuelle.
L’intervention du kinésiologue comporte une dimension importante dans l’accompagnement des personnes pour qu’elles deviennent de plus en plus autonomes dans la gestion de leurs déséquilibres, dans leur capacité de contrôle des situations de stress auxquelles elles peuvent être confrontées.
Interview de Jean-Claude Guyard,
Fondateur de la kinésiologie en France
Qu’est-ce qu’un kinésiologue ?
La kinésiologie intéresse les personnes qui se sentent des dispositions pour exercer une profession dans les domaines de l’énergétique appliquée et de la psychologie.
Quelles qualités demande la pratique de la kinésiologie ?
Une grande curiosité vers l’être humain : une ouverture au-delà des cultures, au-delà de l’époque et du lieu d’où nous sommes issus. Plus le kinésiologue prend en compte la totalité des aspects de son consultant, plus il peut s’approcher de sa réalité profonde.
Est-il indispensable d’avoir une formation médicale ou paramédicale ?
Absolument pas. Beaucoup de kinésiologues n’ont pas reçu de formation autre que celle de la kinésiologie et rendent de grands services aux personnes dont les difficultés ne relèvent pas du corps médical.
La kinésiologie intéresse les personnes qui se sentent des dispositions pour exercer une profession dans les domaines de l’énergétique appliquée et de la psychologie.
Quelles qualités demande la pratique de la kinésiologie ?
Une grande curiosité vers l’être humain : une ouverture au-delà des cultures, au-delà de l’époque et du lieu d’où nous sommes issus. Plus le kinésiologue prend en compte la totalité des aspects de son consultant, plus il peut s’approcher de sa réalité profonde.
Est-il indispensable d’avoir une formation médicale ou paramédicale ?
Absolument pas. Beaucoup de kinésiologues n’ont pas reçu de formation autre que celle de la kinésiologie et rendent de grands services aux personnes dont les difficultés ne relèvent pas du corps médical.
La kinésiologie s’adresse-t-elle à tous ? Y-a-t-il une différence de motivation entre la clientèle courante d’un praticien conventionnel et celle d’un kinésiologue ?
La kinésiologie s’adresse à tous, en ce sens que la mentalité de chacun peut évoluer si les faits montrent avec évidence où se trouve son intérêt. Il m’apparaît que dans les approches dites douces, la participation du consultant est un élément essentiel au mieux-être souhaité. Dès la première séance, chacun prend conscience qu’il est responsable de sa santé physique et morale.
Le kinésiologue est donc avant tout un éducateur de santé, non pas parce qu’il prétend donner des leçons à ses clients, mais parce qu’il les accompagne dans la découverte des causes de leurs problèmes quelle qu’en soit la nature.
La kinésiologie est-elle différente aussi parce qu’elle tient compte de l’esprit et de son action sur le corps ? Est-elle une médecine douce dans la mesure où elle n’est pas agressive et qu’elle concerne un individu dans sa globalité ?
Oui, mais j’insiste sur le fait que nous ne prenons pas en charge les maladies ni les cas pathologiques. Les kinésiologues ne sont pas médecins et vivent en bonne relation avec le corps médical qui peut leur adresser les personnes souffrant de gros stress. Certaines méthodes de gestions des émotions sont transmissibles aux consultants afin qu’ils gèrent eux-mêmes leurs émotions. D’autres sont utilisables seulement par le praticien. Or, gérer les émotions, c’est profiter de la découverte de la cause d’un problème en l’utilisant comme tremplin pour un changement positif de l’ensemble de sa vie.
Comment cela ?
C’est un processus de développement personnel. Une crise de larmes ou de colère est exploitable dans un but thérapeutique à condition que le praticien reconnaisse dans les émotions une énergie profondément curative. On accepte intellectuellement les processus psychosomatiques mais, en dehors de la kinésiologie, on dispose de peu de techniques spécifiques pour les gérer.
Quels sont vos moyens d’intervention ?
Ils sont d’une grande précision, sous la forme d’informations sensorielles envoyées au cerveau. Par exemple, de nombreux points réflexes au niveau de la peau, que le consultant peut faire lui-même, des mouvements faits avec les bras et jambes accompagnés d’orientations spécifiques du regard, des étirements musculaires doux accompagnés par la respiration, des phrases positives indiquées par le test.
Est-ce que vous prescrivez des médicaments, éventuellement de l’homéopathie ?
Non, le kinésiologue® ne prescrit pas de médicaments en fin de séance (d’une heure environ), il indique des exercices corporels ou neurophysiologiques à faire à la maison de façon à prolonger la séance.
Comment expliquez-vous que l’éventail des domaines d’intervention soit aussi large ?
Corps et psyché sont comparables aux côtés face et pile d’une pièce de monnaie, la tranche représentant l’énergie qui relie l’ensemble. Si une pièce est voilée, il est difficile de la redresser en agissant sur un seul côté.
C’est pourtant ce que les thérapeutes manuels essayent de faire lorsqu’ils négligent les aspects psycho-émotionnels. Il en est de même pour les psychologues négligeant l’approche corporelle.
Ce qui fait la richesse des domaines d’intervention relève du principe de base : le test musculaire. Nous utilisons constamment ce test nous permettant d’accéder à la banque de données la plus extraordinaire qui soit : un être humain.
Si on admet le bien-fondé de la fameuse phrase de Montaigne : « chaque homme porte en lui la forme entière de l’humaine condition », on ne peut qu’accepter l’idée que chacun porte en soi les causes et les solutions à ses problèmes, dans la mesure où son état n’est pas pathologique.
Quels sont les moyens employés pour obtenir ces améliorations ?
Lorsque la cause est trouvée, les corrections de nature énergétique ou psycho-émotionnelle mobilisent les forces vives du corps et de l’esprit et les organisent en synergie au service du bien-être de la personne.
La notion que l’humain est un tout indivisible est facile à aborder intellectuellement. Il en est tout autrement lorsqu’on a reçu une formation médicale dans laquelle on a tendance à séparer le corps et l’aspect psychologique.
Vous pouvez développer ?
Lorsqu’un praticien limite sa compréhension à l’aspect physique d’un problème, il néglige l’essentiel : le cerveau centralisateur et gestionnaire d’informations.
En restreignant son action à une approche mécanique de l’humain, il se place dans la situation d’un camionneur « ancien modèle » se privant de l’aide des asservissements.
Ses manœuvres s’adressent à la périphérie, c’est-à-dire aux effets et non à la cause.
L’art de la kinésiologie est de répondre en douceur aux besoins réels de la personne, dans le respect de son autonomie et de ses potentialités d’épanouissement.
En conclusion, comment voyez-vous l’avenir de la kinésiologie ?
La kinésiologie est une nouvelle méthode qui répond à un besoin entièrement nouveau.
De tous temps, l’humanité a toujours eu à affronter des stress ponctuels : épidémies, guerres, famines, etc. Nous avons le privilège de vivre en paix dans un pays riche. De nouveaux besoins apparaissent qui ne sont pas dans le domaine de la survie comme dans les pays en voie de développement, mais des besoins d’amélioration de la qualité de vie dans le domaine de l’être.
Jamais l’individu n’a eu à faire face à autant de nécessité d’adaptation, à des changements au niveau du quotidien. Chaque jour, des informations sur lesquelles il n’a aucun pouvoir l’assaillent. Je ne fais pas seulement allusion aux médias, mais aussi aux moyens modernes de communication : fax, internet, téléphone, transports rapides, nouvelles technologies, etc.
La majorité des personnes vivent dans un sentiment de précarité affective ou sociale ou financière. Beaucoup se sentent en état d’isolement alors qu’elles côtoient du monde à longueur de journée et cela même lorsqu’elles vivent en famille dans des conditions correspondant aux critères de ce qu’il est convenu de nommer le bonheur.
Ainsi, la toile de fond de la vie de la plupart de nos contemporains est colorée d’une angoisse à laquelle ils répondent quelquefois par la consommation de drogues, légales ou non.
Le stress pourrait devenir la principale cause de problèmes majeurs de santé dans l’avenir.
La kinésiologie est de loin la meilleure réponse aux stress de l’homme d’aujourd’hui et de demain, sans aucune nocivité et avec des résultats excellents.
Le public réclame des kinésiologues® : à chaque fois que je fais une émission radio ou télé, le secrétariat reçoit de toute la France des appels de personnes qui voudraient consulter et il y a des régions entières où nul ne peut répondre à leur demande.